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▫Djamel TATAH
J'ai "rencontré" ce peintre grâce à la rubrique "EXPO" présentée par Béatrice Benoit-Gonin, diffusée dans l'émission TELE MATIN du 07/02/2014 sur FR2, et dont je reproduit ici l'article.
La Fondation Maeght présente, jusqu’au 16 mars 2014, une exposition consacrée à l’artiste Djamel Tatah. Cette monographie, à caractère rétrospectif, est organisée en collaboration avec le Musée Public d’Art Moderne et Contemporain d’Alger (MAMA) et la Villa Médicis à Rome. Une sélection d’une cinquantaine d’œuvres (46 tableaux dont certains très grands polyptyques et un ensemble de gravures) donne à découvrir son travail depuis la fin des années 1980. Djamel Tatah construit un univers silencieux et habité qui, alors qu’il atteint la maturité, en fait un des grands artistes de la représentation de la figure humaine.
Djamel Tatah est né en 1959 à Saint-Chamond dans la Loire. Durant ses études à l’école des Beaux-Arts de Saint-Etienne (1981-1986), il découvre de nombreuses affinités avec l’abstraction américaine des années 1940-1950, la peinture anglaise et allemande des années 1950-70 et avec l’Arte Povera.
Ses premiers tableaux représentent de façon singulière des figures sur des fonds de couleur dont les couches successives laissent apparaître les traces du pinceau. À quelques exceptions près, il fait le choix de ne pas donner de titre à ces œuvres pour ne pas engager le spectateur dans une interprétation narrative ou documentaire univoque.
En 1989, il s’installe à Marseille où il élabore une part importante de son dispositif créatif. Ensuite, en associant la technique ancienne de la peinture à la cire et la photographie, puis dès 1994 les techniques numériques, Djamel Tatah met en scène ses figures humaines, grandeur nature, sans ligne de sol, dans des espaces colorés et géométriques qui accentuent la recherche de l’uniformité du plan pour y faire vivre les surfaces de peinture.
Figures et fonds apparaissent comme deux éléments indissociables, montés en parallèle par la superposition de jus de couleurs. Un dialogue tendu s’engage entre ces espaces intenses et vibrants et les figures, dépouillées de tout geste anecdotique, esseulées, retenues, frontales.
L’adoption en 1996 de châssis traditionnels (qui remplacent les bois de récupération utilisés jusque-là) facilite l’élaboration de grands formats autour des thèmes dessinés en filigrane : les acteurs urbains, la guerre, la chute, le sommeil. C’est l’occasion pour l’artiste de réaliser des tableaux spécifiques dans lesquels une même figure est reproduite plus d’une dizaine de fois.
La répétition s’impose alors comme un moyen d’expérimenter une représentation abstraite de l’homme contemporain. De façon de plus en plus soutenue, l’abstraction s’accapare le réel, non pour soustraire la représentation mais, pour lui donner plus de corps et de présence.
J'ai donc un peu cherché sur le net et j'ai trouvé plusieurs liens fort intéressants :
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http://www.mama-dz.com/media/files/publication/djamel-tatah.pdf
(d'où sont issues les copies d'images ci après) -
http://www.creativtv.net/exposition/fondationmaeght07.html
(avec une vidéo où il explique son art).
Mais assez parlé et regardons un peu :
Voilà qui ne me laisse pas indifférente :
L'abstraction du réel... quelque chose qui me fascine et dont je suis totalement incapable !Et vous ? Qu'en pensez-vous ?
Tags : DJAMEL TATAH, Fondation Maeght, MAMA, TELE MATIN, Béatrice Benoit-Gonin, FR2, chbimaging
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Commentaires
Je ne peux pas clamer que j'adore, certes... mais cela ne me laisse pas indifférente... La série SOLITUDE est poignante de vérité, par exemple, tant il va à l'essentiel. Je ne mettrais pas ses oeuvres chez moi, mais cela ne m'empêche pas d'admirer le travail. Et ne te méjuge pas : tout le monde à le droit de donner son opinion, son sentiment sur une oeuvre : la critique bonne ou mauvaise n'est pas l'apanage des artistes ou soi-disant tels...
S'ils étaient véritablement donnés par les visiteurs, sans passe droit, votes répétés des copains etc... il n'y aurait pas pour moi de meilleur jugement que celui du public qui aime ou n'aime pas... sans avoir à philosopher deux heures devant telle peinture ou telle sculpture.
Je me suis déjà fait des tas d'amis en parlant de la sorte, mais je m'en moque... On a encore le droit de parler librement, n'est-il pas ?
Rendue à mon âge, je dis ce que je pense toujours en respectant les autres, tout comme toi d'ailleurs. C'est l'apanage des gens d'un certain âge. Mais je trouve toujours intéressant de visionner de nouvelles choses et faire des découvertes.
Bonjour, je ne le connaissais pas, j'aime beaucoup. Son travail fait penser aux toiles d'Alex Katz.
J'ai vu un reportage sur lui à la télé.
Je dois dire que je ne suis pas fan, mais je reconnais qu'il ne laisse pas indifférent. J'ai du mal à le ranger parmi les peintres abstraits, ses personnages sont quand même bien figuratifs !
je ne suis pas fan !!! mais c'est vrai qu'il interpelle!je le trouve un peu angoissant !!il me met mal a l'aise
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Bonjour Christiane. Pour ma part, c'est pas un genre qui me plaît plus ou moins. Mais qui suis-je pour porter un tel jugement, moi qui ne connaît rien à la peinture. Mais c'est comme pour la musique, on aine ou on aime pas. Mais je dois dire que je trouve le tout " mystérieux".